Lumbago : Tout ce que vous devez saoir

femme de dos sur un appareil devant un mur se tenant le bas du dos qui a un lumbago

Apparition brutale d’une importante douleur et d’une sensation de blocage dans le bas du dos en effectuant un mouvement pour tant anodin ? Vous souffrez probablement d’un lumbago. Explications du mécanisme d’apparition, des symptômes et de son traitement optimal : dans cet article, nous vous donnerons toutes les clés pour reconnaitre, comprendre, anticiper et traiter cette pathologie afin de s’en débarrasser pour de bon.

 

SOMMAIRE

  1. Le lumbago: de quoi parlons-nous ?
  2. Distinguer ce qui est grave de ce qui ne l’est pas : Lombalgie spécifique et commune.
  3. Les drapeaux rouges : reconnaitre les signes de gravité
  4. Le lumbago: Très douloureux, pourtant bénin !
  5. « J’ai dû faire un faux mouvement » vraiment ?
  6. Se pencher pour ramasser son téléphone : la goutte d’eau qui fait déborder le vase.
  7. L’exemple du concours pour illustrer ces propos
  8. Notre quotidien est une épreuve physique sur le long terme
  9. Les mythes et légendes qui pourrissent vos voies de la douleur
  10. « Je me suis déplacé une vertèbre ?» non plus !
  11. « Je me suis coincé un nerf ?» toujours pas.
  12. Le lumbago: un signal d’alarme
  13. Approche bio-psycho-sociale du lumbago
  14. La solution : Agir sur les facteurs modulables
  15. Diminuer la douleur du lumbago à court terme en comprenant le mécanisme de la douleur
  16. Diminuer la douleur du lumbago à court terme par le mouvement
  17. Exercice dos rond/dos creux
  18. Exercice de la « prière »
  19. L’ostéopathe : votre allié en cas de lumbago
  20. Le kinésithérapeute : votre guide sur le long terme
  21. Autres recommandations

 

 

Le lumbago : de quoi parlons-nous ?

 

Un lumbago, aussi nommé « lombalgie aigue », « lombalgie commune aigue » ou communément « mal de dos », autant de terme pour évoquer une même atteinte : L’apparition brutale d’une importante douleur en bas du dos. Possiblement associée à une raideur et une sensation de blocage fortement handicapante, survenue lors de la réalisation d’un mouvement anodin ou d’un effort en particulier.

 

Le lumbago est la forme aigue de la lombalgie. Cette dernière peut devenir chronique si le patient n’est pas pris en charge de manière optimale. Au-delà de trois mois, on considère la lombalgie comme chronique.

 

On estime que 4 personnes sur 5 souffriront de mal de dos au cours de leur vie et une personne sur deux a eu un épisode douloureux au cours des douze derniers mois.

Distinguer ce qui est grave de ce qui ne l’est pas : lombalgie spécifique et commune.

 

 

La lombalgie commune est une lombalgie ne présentant pas de signe de gravité, à la différence de la lombalgie spécifique.

 

La lombalgie commune aigue est celle que nous traitons dans cet article, la lombalgie spécifique nécessite une prise en charge médicale plus ou moins précoce en fonction de la présence ou non de certains signes de gravité.

 

Dans le cas de la lombalgie spécifique, la douleur ressentie pour être due à une pathologie sous-jacente plus grave qu’il est important de diagnostiquer. L’origine de la lombalgie spécifique peut être tumoral ou infectieuse, par exemple, et nécessite donc une prise en charge précoce.

 

Aussi nommés drapeaux rouges, la présence de ces signes de gravité signe la nécessité de consulter un médecin et de passer des examens complémentaires type radio, scanner ou IRM.

Les drapeaux rouges : reconnaitre ces signes de gravité.

 

C’est la recherche des différentes étiologies : TINTIV pour traumatique, inflammatoire, neurologique, tumorale, infectieuse et vasculaire.

 

  • Douleur de type non mécanique présente au repos, d’aggravation progressive et très présente la nuit. L’intensité de la douleur est telle qu’elle vous réveille sans que vous n’ayez bougé.

 

  • Déficit dans le contrôle des sphincters vésicaux ou anaux et atteinte motrice au niveau des jambes

 

  • Sensation neurologique type picotement au niveau du pubis et du périnée

 

  • Traumatisme important : chute de hauteur ou choc violent

 

 

  • Perte de poids inexpliquée

 

  • Antécédent de cancer

 

  • Fièvre

 

  • Usage prolongé de corticoïdes

 

  • Douleur thoracique

 

  • Alteration de l’état général

 

Le lumbago : très douloureux, pourtant bénin !

 

Considéré comme le mal du siècle, le mal de dos est une affection courante mais peu comprise sur laquelle repose un nombre considérable de fausses croyances.

 

Bien que très handicapante, la douleur ressentie lors d’un lumbago n’est dans l’écrasante majorité des cas qu’uniquement due à un important spasme musculaire.

 

La douleur, aussi importante soit-elle, n’est donc pas corrélée à une atteinte structurelle objectivable : ça fait mal, mais ce n’est pas grave !

 

Vous en doutez ? Repensez à la douleur ressentie lors que l’on a une crampe. Le muscle est un tissu capable de nous faire ressentir une douleur paralysante nécessitant l’arrêt d’une activité ou d’un effort alors qu’elle n’est pas associée à une lésion anatomique.

 

Comprendre et intégrer cette notion est une étape primordiale dans le traitement.

 

« J’ai dû faire un faux mouvement » vraiment ?

 

Le faux mouvement repose sur l’idée que l’on ait réalisé un mouvement « mauvais » pour le dos qui soit à l’origine de notre lumbago.

 

Il n’existe pas de « faux » mouvement car il n’existe pas de mouvement « mauvais » pour votre dos ou vos articulations en générale. Si un mouvement est « faux » et que l’on est sûr de se faire mal en l’exécutant, alors le corps ne permettrait pas sa réalisation : cela va de soi.

 

Cependant, certains mouvements sont plus exigeants que d’autres et si vous n’y êtes pas préparé, alors ils peuvent s’avérer être source de douleur : le mouvement n’en est pas la cause, c’est votre préparation et vos prédisposions à le réaliser qui est insuffisantes !

 

Se pencher pour ramasser son téléphone : la goutte d’eau qui fait déborder le vase.

 

Quel est le point commun entre le lumbago du plâtrier déclenché en soulevant un sac d’enduit et celui d’un agent commercial déclenché après une énième journée à 6 heures de voiture ?

 

Le plâtrier comme le travailleur en ont trop fait : trop vite, trop fort ou trop longtemps à un moment où le corps n’est pas à même de recevoir cette contrainte. C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase.

 

Pour chacun, ce sont des gestes anodins réalisé des milliers de fois au paravent sans pour autant se blesser : le mouvement n’est pas donc pas la cause de leur blessure.

 

C’est l’accumulation de contraintes qui a mis à rude épreuve la capacité d’adaptation de leur organisme, le mouvement habituellement réalisé sans problème n’est que l’élément déclencheur.

 

L’exemple du concours pour illustrer ces propos

 

Imaginons que nous soyons inscrits à un concours de force dans un mois avec comme objectif de soulever une barre de 100kg.

 

Quel que soit le niveau de départ de chacun, le protocole de préparation idéal serait logique et s’appliquerait à chacun des participants : entrainement physique, sommeil de qualité, limitation du stress, alimentation variée et équilibrée... logique, mais pas tant !

 

Il serait impensable d’arriver à cette compétition sans s’être prépare et étant sorti jusqu’à 5h du matin la veille, nous sommes tous d’accord pour dire que c’est le meilleur moyen d’échouer et de se blesser.

 

Il est aisé d’adopter ce raisonnement pour un épreuve physique, mais il l’est beaucoup moins pour son propre cas au quotidien.

 

Notre quotidien est une épreuve physique sur le long terme

 

L’épreuve physique est exigeante au même titre que d’exercer un travail prenant en temps et en énergie, à la différence que l’on se prépare pour l’un et pour l’autre non.

 

L’épreuve physique dure quelques heures et notre vie plusieurs dizaines d’année mais, l’un comme l’autre, ils nécessitent d’y être préparé.

 

Il est aussi peu anodin de soulever 100kg que d’exercer un métier prenant tout en ne pratiquant pas d’activité physique et en négligeant son hygiène de vie.

 

Qu’on le veuille ou non, nos habitudes ont des répercussions sur notre santé. L’accumulation de facteurs de risques vous prédispose au lumbago.

 

Le lumbago : un signal d’alarme

 

Comme expliqué plus haut, bien que très douloureux le lumbago est pourtant bénin et possède une évolution positive spontanée à 6 jours dans la majorité des cas.

 

Concrètement, même si vous ne faites rien, cela finira par passer.

 

Le lumbago est un signal d’alarme qu’il faut savoir interpréter : le mouvement n’est pas la cause, il faut donc chercher dans votre quotidien ce qui peut vous prédisposer au lumbago.

L’approche bio-psycho-sociale est un excellent moyen de balayer le champ des possibilités et ainsi comprendre ce qui peut poser un problème. Cette approche a l’avantage d’être très personnalisée.

 

Les mythes et légendes qui interfère négativement sur votre gestion du mal de dos

 

« Je me suis déplacé une vertèbre ou coincé en nerf en faisant un faux mouvement, il faut dire que j’adopte en permanence une mauvaise posture au travail »

 

Longtemps entretenues et transmises, ces erreurs ont plusieurs effets négatifs sur votre gestion de la douleur et votre vision du soin.

 

Non, le faux mouvement n’existe pas. Tout mouvement est bon tant qu’on y est préparé, que ce soit sur une réalisation unique d’un mouvement compliqué ou la répétions d’un mouvement simple.

 

Non, la cause de votre douleur n’est pas uniquement mécanique et vous ne vous êtes rien déplacé, luxé ou coincé.

 

Oui, vous pouvez gérer votre douleur seul avec une des connaissances de base et n’avez pas systématiquement besoin d’un thérapeute pour vous « débloquer ».

 

« Je me suis déplacé une vertèbre » non, et heureusement !

 

Les articulations, les muscles et les ligaments sont dotés de récepteurs sensoriels vous informant des changements de positions, des mouvements, des pressions, des tensions et autres informations vous donnant une représentation de votre corps dans l’espace.

 

Différents facteurs de notre quotidien, comme le fait de se faire un lumbago, peuvent engendrer des douleurs ayant pour conséquence de troubler notre perception : d’où l’impression de sentir que notre vertèbre est déplacée, bloquée ou décalée.

 

Un traumatisme violent peut avoir pour conséquence de déplacer ou fracturer une vertèbre. C’est une atteinte grave à minima et potentiellement mortelle pouvant avoir des répercussions neurologiques importante. Il n’est absolument pas concevable de se déplacer une vertèbre en ramassant son téléphone, et heureusement pour nous !

 

« Je me suis coincé un nerf » toujours pas.

 

Le trouble de la perception causé par une douleur ainsi que des signes associés de type neurologique peuvent nous donner l’impression d’un nerf coincé : il n’en est rien, et tant mieux pour nous.

 

Dans certains cas, le lumbago peut être accompagné de sensation de fourmillement, de picotement ou de décharge potentiellement douloureuse dans la fesse, la cuisse, la jambe ou tout le membre inferieur.

 

Ces signes neurologiques peuvent donner l’impression qu’un nerf est « coincé » ou « pincé » mais il s’agit la plupart du temps d’une perturbation de la mecanosensibilité et non d’une atteinte par compression du nerf comme c’est le cas dans une neuropathie.

 

Dans une neuropathie, le nerf peut subir une forme de compression mais il n’est pas coincé et le mouvement reste recommandé.

 

Approche bio-psycho-sociale du lumbago

 

L’approche bio-psycho-social est un ensemble d’hypothèses explicatives de la santé qui considère les facteurs biologiques, psychologiques et sociaux à valeurs égales dans un système complexes d’inter-relations.

 

Prenons l’exemple du lumbago : Un patient qui pense ne pas être capable de reprendre le travail 6 mois après un épisode de lumbago à davantage de chance de chronicisé sa douleur.

Il en va de même pour le patient qui pense que le mouvement peut potentiellement aggraver une lésion déjà existante.

 

Ces deux exemples illustrent le fait que les facteurs psychosociaux ont un impact plus considérable que les facteurs biologique et biomécanique sur le passage du patient à la douleur chronique.

 

Il est aisé de comprendre que le traitement d’un lumbago ne se résume pas à une réalisation technique.

 

La solution : le mouvement adapté et progressif

 

Bien que la cause d’un lumbago soit multifactorielle, la modulation de certains facteurs n’est pas toujours à notre portée. Prendre conscience de ce qui pose un problème est une étape nécessaire du traitement, mais insuffisante.

 

La modulation des facteurs biomécanique et biologique est un levier important sur lequel agir, tout comme l’augmentation du niveau de connaissance sur le lumbago et les mécanismes de la douleur.

 

Ces deux axes de travail offrent une modulation positive des symptômes à court, moyen et long terme réduisant ainsi l’intensité et la fréquence des lumbago.

 

Dans les chapitres suivants, nous traitons des habitudes adaptées pour gérer les symptômes d’un lumbago mais aussi et surtout de comment vous renforcer afin de limiter l’intensité et la fréquence de survenu des lumbagos.

 

 

Diminuer la douleur du lumbago à court terme en comprenant le mécanisme de la douleur

 

La fausse croyance, telle que la « vertèbre déplacée » ou le « nerf pincé », provoque une ébullition biochimique dans votre cerveau générant un message nerveux qui va descendre le long de votre moelle épinière pour arriver dans la substance grise de la corne postérieur de la moelle épinière : c’est le carrefour de la modulation.

 

En cas de pensée négative, des neurotransmetteurs spécifiques vont se charger d’amplifier le message nerveux local qui va remonter encore plus puissant au cerveau : le risque est d’augmenter une expérience douloureuse pouvant persister.

 

Cette pense négative peut être évités si vous détenez des connaissances sur le sujet et adopter les bons réflexes : la sérotonine se chargera alors de diminuer la douleur.

 

Le mécanisme est similaire, mais dans le sens de l’amélioration.

 

Diminuer la douleur du lumbago à court terme : le mouvement

 

Maintenant que nous avons une représentation réaliste de la situation, il faut mobiliser les structures douloureuses de manière adaptée et progressive. La douleur étant générée par un spasme musculaire, le mouvement est tout simplement le meilleur moyen d’atteindre son relâchement et donc de diminuer la douleur.

 

Vont s’en suivre 3 exercices ayant pour but de diminuer l’intensité de votre douleur et de vous renforcer. Ces exercices sont à réaliser tant que vous ressentez un bienfait. Pour un changement sur le long terme, il est nécessaire d’effectuer un large panel d’exercices de manière plus assidus et encadré.

 

Nous verrons quel professionnel est adapté à quel moment et ce qu’il peut vous apporter lors d’un lumbago.

 

Dos rond/dos creux

 

Exercice dos rond/dos creux : A quatre pattes sur votre lit ou un tapis, faites une rétroversion du bassin en enroulant progressivement les fesses, votre bas du dos, votre milieu du dos pour finir par regarder entre vos deux jambes.

 

A l’inverse, regarder en arrière et creusez progressivement le haut, milieu et bas du dos, puis les fesses. Il est possible de s’aider de la respiration afin de se donner un rythme.

 

Réaliser cet exercice une trentaine de fois, autant de séries que nécessaire.

 

Exercice de la « prière »

 

Toujours à quatre pattes, rapprocher le plus possible vos fesses de vos talons et venez chercher en avant le plus loin possible avec vos mains, paume vers le bas.

Prenez une grande inspiration et, à chaque expiration, augmenter davantage ces deux mouvements. Cet exercice doit vous procurer la sensation de vous « grandir » en vous étirant d’un point à l’autre.

 

Vous pouvez réaliser cet exercice autant de fois que vous le souhaité, allez-y progressivement et rester à l’écoute de vos sensations.

 

Consulter au sein du Cabinet d’Ostéopathie Hoche : votre allié lors d’un lumbago

 

Consulter les ostéopathes du COH lors de la survenue d’un lumbago vous apporte sécurité, confiance et un traitement optimal adapté à chaque patient.

 

Sécurité : nous sommes formés à repérer des signes de gravité pouvant justifier une réorientation médicale ou une prise en charge sous conditions lors d’un lumbago.

 

Confiance : l’orientation du cabinet vers la prise en charge de la douleur vous assure une consultation pertinente en cas de lumbago. Notre savoir et savoir-faire vous assure une prise en charge sereine.

 

Suivi personnalisé : Votre ostéopathe vous prodiguera des recommandations et conseils concernant l’après consultation. Vous ne serez pas laissé au dépourvu.

 

Le kinésithérapeute : votre guide sur le long terme

 

Le kinésithérapeute est le processionnel idéal pour vous recommander les exercices spécifiques à réaliser. Ces recommandations sont personnalisées et permettent de suivre votre évolution à moyen et long terme.

 

Ces conseils personnalisés vous permettront de vous renforcer sur le long terme et ainsi réduire la fréquence et l’intensité de la survenue des lumbagos.

 

Consulter un kinésithérapeute de manière précoce c’est mettre toutes les chances de guérison de votre côté en optimisant votre prise en charge qui se doit d’être pluridisciplinaire.

 

En combinat l’ostéopathie et la kinésithérapie, vous cumulez les deux majeurs composants d’un traitement pertinent du lumbago : la thérapie manuelle et l’exercice.

 

 

Autres recommandations

 

Comme expliqué précédemment, les facteurs psycho sociaux entrent très majoritairement en ligne de compte dans la chronicisation des lumbagos.

 

Certaines professions peuvent s’avérer être très pertinente dans la prise en charge de votre lumbago en jouant sur certains de ces facteurs.

 

Dans une liste non-exhaustive, on retrouve la sophrologie, l’hypnose ou la psychologie.

 

Cet aspect n’est absolument pas à négliger, en se concentrant uniquement sur certains facteurs alors que le problème est ailleurs, le risque est de se retrouver en échec thérapeutique et de se croire « condamné » à vivre avec son affection.

 

Il est primordial de retenir que la prise en charge du lumbago, tout comme d’autres affections, est pluridisciplinaire et qu’il n’existe pas de solution miracle.

 

 

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